Accueil>Construire ses cours>Bâtir son activité pédagogique> Le cours s’envisage dans le contexte familial de l’élève
Le travail scolaire est sous le regard des élèves et de leurs parents, dont les représentations jouent un rôle important dans l’investissement effectif et donc dans la réussite de chaque élève. Certains rêvent de cours magistraux et de « niveau », d’autres aiment afficher les sorties scolaires de leur enfant… Par ailleurs, les parents ne voient que ce que leurs enfants leur montrent ! (gare aux propos lestes !)
Avec Internet les parents sont aussi devenus très friands du suivi des notes et leçons sur le site de l’établissement. Au collège cette saisie est devenue une évidence, au lycée elle progresse.
En ce domaine comme en d’autres, on voit la nécessité d’une approche équilibrée et explicitée.
Le travail à la maison a fait l’objet de vifs débats. Inégalitaire pour certains (ce n’est pas un hasard si les enfants d’enseignants, bien plus suivis, réussissent mieux que les autres en moyenne) ce travail permet pour d’autres le flux régulier de travail nécessaire à l’assimilation des cours. La tendance est revenue, notamment dans le primaire, à un travail régulier à domicile, en ce qu’il aide les élèves relativement fragiles à réussir. Cela a aussi l’intérêt de donner aux parents une vision du travail, des difficultés comme des réussites de leur enfant. Ils peuvent le soutenir lorsqu’il a « tout » appris, mais a néanmoins échoué lors du devoir. Ils sont à leur place. Et s’ils ne comprennent pas les cours ou les exercices, ce n’est pas grave, ils sont parents, pas professeurs, ils jouent leur rôle en faisant répéter les connaissances ou en vérifiant que le travail demandé à l’élève (et non à eux) est réalisé.
L’acquisition de connaissances hors champ scolaire est une question très vaste. Rappelons simplement que les jeux video dépassent en chiffre d’affaire le cinéma, et que le temps passé par les élèves devant la télévision recule au profit des « réseaux sociaux ». Quant aux livres, l’effet ciseaux est bien connu, les lecteurs lisent de plus en plus, les autres de moins en moins. Les modes d’information changent donc, et leur contenu avec. Mais ils n’en demeurent pas moins des vecteurs importants de culture, ou tout au moins de connaissance.