Réponse :
Ce n’est pas si différent en réalité. Certes, la banane a nécessité un transport transatlantique réfrigéré et des hangars réfrigérés. Pas bon pour le co². Mais elle a été livrée en très gros volumes, sur des bateaux qui ne sont pas repartis à vide, en employant des méthodes de réduction de coût efficaces (et donc modernes). Une banane de Guadeloupe/Martinique, bien entendu !
Le circuit court, lui, c’est ou bien un petit producteur qui se déplace pour livrer et repart à vide, ou bien le consommateur qui se déplace individuellement. Sans même compter le niveau de performance des moyens utilisés, le bilan co² par kg de fruit est donc assez mauvais.
Sur ce dossier comme sur d’autres, la question est plus complexe, d’où ci-dessous deux sources : une qui reflète l’étude critique, une qui nuance. Mais il était important de ne pas rester sur une vision idéalisée du local et diabolisée de la grande logistique, l’objectif étant de limiter les émissions de co².
https://www.terra.bzh/node/27242
https://www.notre-planete.info/actualites/3354-circuits_courts_environnement
